sábado, 10 de novembro de 2012

UNE FLEUR DE PAPIER

 À tous  les jeunes d'aujourd'hui et d'hier:
(2ème nouvelle romantique)

La salle était pleine de jeunes , assis aux tables, et de professeurs affairés, qui, tous, s’occupaient à préparer des décorations de fête pour le Carnaval, puisque, cette année-là, le lycée participait aux préparatifs pour la fête de leur ville. Des tas de papier crépon gisaient sur des tréteaux improvisés, ici et là, et, tandis que certains découpaient ces papiers de toutes couleurs, les autres formaient  de faciles et rapides fleurs avec.
Une atmosphère de gaieté reignait, qui contagiait tous… c’était bon de s’occuper à un travail commun, au delà des classes… celà changeait beaucoup l’ambiance et le camaradage  se faisait sentir plus vif entre les élèves et les professeurs, qui travaillaient ensemble.
Assis à l’une des tables, une fille et un garçon se partageaient la noble tâche de former des fleurs, qu’ils jetaient, au fur et à mesure, dans un grand carton près d’eux. Ils étaient camarades  et avaient pris l’habitude, en classe, de s’assoir toujour ensemble… Il y avait entre eux un certain lien d’amitié, où semblait poindre déjà une amourette d’adolescents.
Le jeune garçon, aux cheveux bruns, courts, prit  soudain un des papiers et dit à sa camarade:
-Allez, regarde bien, Lilah, comment il faut faire! (Elle n'y parvenait pas aussi bien que lui). Et joignant les gestes à la parole, il fit devant elle une fleur, de papier crépon rouge.
-Tiens! Celle-ci est pour toi!-dit-il
-Merci! -Répondit l’adolescente, le regardant dans les yeux, avec un timide sourire.Elle garda cette fleur précieusement dans son sac à livres. Elle n’osait pas lui dire qu’elle ressentait déjà pour lui quelque chose de plus émouvant, un sentiment plus fort que le simple camaradage. Puisqu’il venait d’avoir une si douce et  si gentille atitude pour elle, c’est que finalement, lui aussi sentait peut-être la même chose… Mais, ne voulant tout gâcher en se précipitant, elle ne lui dit rien de ce qu’elle pensait… Il dit quelques mots, mais elle ne l''entendit pas, absorbée...
-Lilah, tu ne me réponds pas… tu as entendu ce  que je viens de te dire?
-Oh, excuse –moi,Paul! J’étais distraite!
-Eh, bien, je commentais qu’il nous faut encore bien des fleurs à faire, mais on n'a plus de temps aujourd’hui, car il va être l’heure de partir, les cours et les activités vont se terminer pour aujourd’hui… Tu viendras demain ici, avec moi?
-Je ne sais pas très bien, mais je peux essayer quand même!Tu veux continuer à participer?
-Oui! À quoi pensais-tu?Tu étais loin, pour un moment!
-Je pensais à cette fête, que je ne vais pas oublier, puisque j’aurai contribué à son existence, à sa réalisation!
-Eh, bien, moi aussi! Et je n’oublierai pas, non plus, que tu auras été là, avec moi, nous serons là, nous laisserons notre empreinte sur les chars, sur ces fleurs qui vont recouvrir ces chars alégoriques. Surtout, je n’oublierai jamais cette année scolaire! Ni ta compagnie! - dit-il, en lui souriant à son tour.
Ils appellèrent une prof qui passait à ce moment par là, tandis qu’ils se levaient de la table qu’ils allaient quitter, lui remirent le carton assez  plein de fleurs, en prenant congé de la dame. C’était leur prof de manualités, qui était très contente, et prit congé d’eux avec un grand sourire. Tous les élèves de cette école la connaissaient, lui portaient admiration, respect, adoration…
Paul et Lilah sortirent de la salle, puis de l’édifice…Il regarda autour de lui et lui demanda:
-Tu veux faire un tour avec moi?
-Oui, bien sûr, mais je ne peux pas le prolonger trop, sinon, ma mère va commencer à m’ennuyer avec des tas de questions et, franchement, pas envie de çà, y en a marre!
-Oui, tu as raison, chez moi, çà n’est pas mieux… Mais j’aime tellement être avec toi!  En classe, c’est bien, mais on ne peut pas parler à l’aise, alors, j’ai envie de me ballader un peu, avec  toi,  pour  jouir encore un peu de ta compagnie... - dit Paul, en cherchant et prenant sa main.
Elle rougit légèrement,  et le laissa serrer sa main dans la sienne, le regardant dans les yeux.
-Moi aussi, j’ai envie de ta compagnie, dit-elle, je suis bien, avec toi, mais je ne savais pas si tu sentais la même chose que moi…
-Allez, viens! Nous ne sommes pas loin du parc, et, si tu veux, on y va, on y sera plus tranquilles, n’est-ce pas?
-Oh, oui, certainement! Et, la main dans la main, ils suivirent leur chemin, juqu’au parc. La rue était déserte, ce qui leur plût énormément, puisqu’ils ne voulaient pas de témoins à ce bonheur récent, momentanné…
-Tu sais une chose, Lilah? Je ne connais aucune autre fille comme toi!
-Comme moi? Alors?Pourquoi?
-Parce que tu es différente…
-Comment celà, différente? Pourquoi?
-Je ne sais pas trop expliquer, mais tu ne te comportes pas commes les autres… et j’aime ta façon de me regarder droit dans les yeux. De ne parler que quand tu en as envie, et puis tu ne parles , ni ne t’occupes de futilités; j’ai remarqué que tu as toujours un cahier pour écrire, et que parfois, tu t’isoles… je t’ai déjà retrouvée seule et occupée à écrire, à dessiner, tandis que les autres se donnent entières aux papotages, et, excuse-moi, mais, quand je passe près d’elles, elles baissent la voix, mais je sais bien qu’elles parlent de mecs et de chiffons, etc… donc, je te préfère aux autres, tu comprends?
-Eh bien,merci, Paul! Moi, je n’en ai que faire, de leurs conneries! Je préfére parfois être seule qu’avec ces connes!Et, puisque tu viens de me dire ces choses-là, si sincèrement, je te dirais aussi que, tout à l’heure, je pensais à cela et à ce que je t'ai dit, aussi, sauf que je n’ai pas osé te l’avouer, je ne savais pas comment tu le prendrais… et je ne voulais pas tout gâcher entre nous…
-Alors, ça veut dire que tu m’aimes aussi, tel que je t’aime, moi?
-Oui, avoua-t-elle, c’est vrai!
Il se rapprocha, entoura ses épaules de son bras, la rapprochant de lui, et avec un regard doux, approcha son visage, pour leur premier baiser, auquel elle correspondit, timidement dabord, puis plus à l’aise à mesure que le baiser se prolongeait…
Ils vivaient tous deux leur premier amour.

FIN

Nely

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