domingo, 25 de agosto de 2013

MINI NOUVELLE ROMANTIQUE -"DEUXIÈME CHANCE"

 *« Une histoire d’amour, c’est la chanson de l’Océan, les nuits d’été : un souvenir qui doit durer l’éternité. » - Mireille Mathieu                                                            

DEUXIÈME   CHANCE

Le soleil, sur la mer, dessinait mille feux mêlés à l’onde…
Vivianne regardait ce spectacle, couchée à plat ventre sur le sable, indifférente à la caresse chaude que ce même soleil prodigalisait sur son dos, tandis que l’absorbaient de tristes pensées.
Elle était venue, il y avait deux ans, se rétablir en cette ville de la Méditerranée. Pour se fortifier, changer d’air et de vie… Oublier ? Elle ne le croyait pas possible : elle avait trop bonne mémoire, même si son cœur, son âme, ne saignaient plus tellement… Elle pourrait dire qu’elle se sentait plutôt anesthésiée… Le temps et les circonstances lui révèleraient peut-être un jour une autre réalité…
Devant elle, ce n’était pas tellement la mer brillante qu’elle voyait, mais, surtout, des scènes passées, dont elle avait été la triste héroïne…
Elle analysait le passé et en concluait que ce qu’elle avait cru être de l’amour n’avait été qu’une illusion… Laurent l’avait trompée, s’était servi d’elle, et l’avait rejetée, après… il avait recommencé tout de suite avec une autre fille, à s’en servir comme d’un jouet… Ceci lui avait été raconté par une de ses connaissances. La preuve était là que ce garçon n’était qu’une sale fripouille, un être nocif, dont elle avait bien fait de s’éloigner… Ce malotru avait eu le toupet de raconter aux gens des mensonges à son égard. Et, un jour où, sortant du train pour se rendre dans une autre petite ville, aux alentours de sa ville natale, afin d’y résoudre une affaire personnelle, elle avait entendu quelqu’un l’appeler par son nom… C’était lui, à une fenêtre du train. Elle l’avait dévisagé sérieusement, sans enlever ses lunettes de soleil, et sans rien dire, puis s’était retournée sans un mot. Toutefois, elle s’était sentie outrée par tant de culot ! Que lui voulait-il encore ?
Elle s’était, heureusement, déjà libérée de sa présence malsaine, quelques mois avant. Il lui avait, en outre, causé beaucoup d’ennuis, puisqu’ elle avait su que la police le cherchait par trafic de drogues, et qu’elle avait failli être sa complice involontairement… Il lui avait même volé de l’argent et des objets personnels…
Tout cela appartenait maintenant à un passé fini, classé, qui devrait se ranger dans l’oubli, mais dont elle devrait tirer de bonnes leçons. Il lui faudrait, dorénavant, faire plus d'attention aux gens qui s’approchaient d’elle. Ne pas accorder sa confiance à n’importe qui. Presque personne ne savait où elle se trouvait, afin qu’elle puisse, en paix, repartir à zéro.
Regardant sa montre, elle vit qu’il était temps de s’en aller, car elle avait un rendez-vous…
Vite, elle se releva, remit, en hâte, de l’ordre dans ses vêtements, en secoua le sable accroché. Comme elle était en jeans avec une blouse légère, ce fut plus facile et elle remit dans son sac le magazine qu’elle avait essayé de lire, mais n’avait pas pu, à cause des mauvais souvenirs… Tant pis, elle le lirait quand elle pourrait ! Rien ne pressait… Elle se mit en marche… Elle avait eu cette journée libre, le bureau où elle travaillait étant fermé pour cause de jour férié…
Vivianne avait fait, récemment, connaissance avec Yves, un jeune photographe freelancer, et ils s’étaient beaucoup plu tous deux… étant encore sur ces gardes, elle avait pourtant senti comme un « déjà vu » entre eux ! On aurait dit, en effet, en parlant, qu’ils se connaissaient déjà, auparavant, de quelque part, comme dès toujours… comme s’ils auraient été amis d’enfance, par exemple… c’était étrange, mais agréable, car ils se sentaient très bien ensemble ! Ceci ne lui était jamais arrivé avec personne d’autre avant…
Ils avaient marqué ce rendez-vous sur l’un des bars de la plage, pour prendre un verre, puisqu’ ils étaient devenus très vite de bons amis. Yves était un garçon sympathique, très doux, sain… Très beau aussi, et même élégant, et moderne...  l’appareil-photo toujours en bandoulière… toujours prêt à capter la beauté et les choses intéressantes, là où il allait…On verrait bien si cette récente rencontre deviendrait seulement une amitié sérieuse, ou autre chose…
-Salut, Vivy !
-Salut, Yves !
Il était là, dejà, à quelques mètres d’elle, venant à sa rencontre.
-Excuse-moi, Vivy ! - (Il avait commencé à l’appeler ainsi, avec une certaine tendresse, depuis peu). -Si je n’ai pas attendu plus, sur la chaussée de la promenade… C’est que j’ai eu envie - comme toi, à ce que je constate - de me balader un peu par ici. - Dit-il, en arrivant tout près.
 Il ouvrit grand les bras, l’étreignit tendrement. Ils s’embrassèrent sur les joues, comme deux amis de longue date.
-Veux-tu boire quelque chose, ou bien manger ? J’ai une de ces faims, et une telle soif ! - Se plaignit-il. – Tu vois, je viens direct de mon travail, je n’ai mangé qu’à midi et demi, et il est cinq heures… je meurs de faim… -gémit-il, avec une moue comique qui la fit sourire.
Il vit qu’elle souriait et fit de même, tout en la regardant droit dans les yeux.
Elle se mit à réfléchir, soudain que c’était çà, précisément, qu’elle appréciait dans la personnalité de qui que ce soit : - Que les gens aient le courage de nous regarder franchement, sans se dérober, les yeux dans les yeux. Là, il pouvait y avoir de la vérité ; là, elle savait y lire, quand les gens étaient sincères… Mais elle se rendait compte, maintenant, que ces pensées la distrayaient. Et que, si elle voulait avoir toute son attention, et sa disponibilité, il fallait, justement qu’elle lui en fasse de même...  Qu’elle ne pense à plus rien, ni plus personne qu’à eux deux, en ce moment présent.
-Moi aussi, j’ai faim, et soif, en plus ! Même si ça a été jour de congé pour moi ! On peut manger quelque chose, bien sûr, mais ces bars de la plage sont un peu chers… tu tiens à manger par ici, ou bien on va ailleurs ?
-Princesse : une autre fois, nous irons ailleurs, si tu veux… J’ai trop faim pour attendre de chercher plus loin ! Pour le moment, je préfère ce scénario magnifique, et même magique, pour profiter de la belle présence de mon amie, la sirène !
- Oh, là, là ! Qu’est-ce que tu dis ? Une sirène, moi ?
- Oui, arrivée des ondes, belle comme une apparition d’Aphrodite, la déesse de l’Amour !- fit-il, théâtralement…
-Yves, s’il te plait, arrête ! Je n’aime pas qu’on me drague comme ça !- Protesta Vivianne.
-Mille excuses, ma belle ! Mais… je ne dragais pas, mon cœur ! - Dit il avec un grand sérieux, en la regardant de plus près. -Je plaisantais, seulement… je ne recommencerai plus, je te le promets !  C’est pourtant vrai que tu es très belle, très séduisante ! Et que j’adore ta compagnie !
-Ok !  Merci !- répondit-elle, en souriant, vaincue.
Il la prit par l’une des mains, et caressa son visage, de l’autre, tout en lui déviant des yeux une mèche bouclée de ses longs cheveux blonds, puis il lui appliqua un baiser chaste et doux sur le front.
-Allez, viens, ma mignonne ! On y va !- murmura-t-il à son oreille.
Ils se dirigèrent, la main dans la main, vers l’entrée du bar, et ils s’assirent les deux dans un coin tranquille, mais d’où ils avaient une vue très bonne sur la mer bleue scintillante, à quelques mètres. Ils n’avaient que deux ans de différence, lui étant l’ainé, les deux presque dans la trentaine, et formaient un joli couple.
Ils restèrent là plus d’une heure, partageant des plats légers et des boissons fraîches, car il faisait déjà chaud, en ce début du mois de Juin, puis ils en ressortirent.
- Aimerais-tu faire un tour avec moi, en moto ?- Demanda Yves, la tenant par un bras, gentiment.
-Tu es venu en moto ?- S’étonna Vivianne.
-Oui ! Dis, est-ce que tu veux ? Moi, j’avoue que j’ai rudement envie de faire un tour avec toi…
-Oh, oui ! J’adorerais ! Ça fait longtemps que je n’ai pas ce plaisir !- dit elle en rougissant un peu, ce qu’il remarqua au passage.
-Eh, bien, viens donc ! - dit-il, resserrant un tout petit peu sa main autour du bras féminin, avec douceur, mine de rien, mais elle s’en était aperçue et le regarda dans les yeux, avec une tendresse visible, et beaucoup d’admiration : Il était si beau, si gentil avec elle, si attirant !
Ses cheveux noirs à demi longs, lisses et fins, venaient sur son cou et sur son visage halé, sa barbe noire, légère, pointait un rien de sa peau, et ses yeux bruns ne riaient pas, en ce moment… ils avaient en eux une expression de tendresse, aussi, d’expectative. Il avait envie de l’emporter avec lui sur sa moto, et même d’être d’avantage de temps avec elle… Mais il ne savait pas si elle se rendait bien compte de ce qui lui arrivait… Toutefois, il avait aussi remarqué qu’elle ne s’était esquivée à aucun de ses gestes de tendresse. Il l’avait touchée, caressée, serrée contre lui, il lui avait parlé avec une infinie douceur, et elle avait tout accepté. II avait senti en elle une certaine carence affective. Lui-même, il se sentait étrangement attiré par cette belle jeune fille. Il commençait à sentir autre chose plus forte qu’une simple amitié, et il avait une envie folle de la prendre, tout le temps, dans ses bras, de l’embrasser, de l’aimer, même… Il savait que leurs yeux parlaient en silence de ce que sentaient leurs cœurs… mais il la respectait et ne voulait rien faire qu’elle ne fut d’accord.
 Il sortit, cependant, son portable de sa poche, et avec un clin d’œil malin, le prépara pour une photo, prit, soudainement, la jeune fille par la taille, la rapprochant de lui, et, les visages presque collés, regardant tous deux vers le portable dans sa main droite, ayant la mer comme cadre derrière eux, sourirent, pour fixer ce moment heureux.
-Pourquoi me fais-tu ces choses là, Yves ? demanda-elle, prise au dépourvu, mais avec un sourire.
- Pourquoi ? Eh bien, devine, si tu peux : c’est peut-être parce que tu es méchante, laide, que je ne suis pas bien avec toi, ou bien, parce que tu ne me plais pas, que j’ai envie de t’oublier… tu as le choix !-Dit-il, feignant un grand sérieux, puis faisant une tête de clown, et provocant son rire, ce qu’il prétendait, justement, pour les détendre tous deux un peu.
-Cette photo, je la mettrai sur mon mural du Face, si tu veux…- reprit-il.
- Je ne sais pas si c’est très prudent… -elle hésita.
-Ok, alors, je la garde pour nous deux, seulement… je te l’envoie sur ton portable ? Ou par l’email… je te l’envoie par message privé, tu la copies et tu la gardes?…
-Oui, bien sur, si tu veux bien… j’aimerais l’avoir, moi aussi !
Il avait escompté d’avance qu’elle voudrait faire ce tour, et avait apporté un deuxième casque pour elle, le lui tendit. Elle lui en fit la remarque et il répondit, en clignant un œil :
- Un homme averti en vaut bien deux, d’accord ?
Elle prit le casque, en souriant, le mit. Ils montèrent tous deux sur la moto.
Alors, elle se serra contre lui, en s’agrippant à ses reins. Il lui caressa les mains, en pensant : « C’est ça, ma chérie ! »  Mais il ne dit plus rien et démarra. Ce fut une très belle promenade, après laquelle il la ramena chez elle, et en prit congé, tout en la serrant fortement dans ses bras, avec une paire de baisers chastes sur les joues. Pas besoin de parler, car leurs yeux se disaient tout : le plaisir d’être ensemble, de tout partager honnêtement, l’attraction et la tendresse qu’ils sentaient l’un envers l’autre, et qu’ils laissaient grandir sans se presser, naturellement…
Le temps passa… l’Été battait son plein… ils se rencontraient maintenant quotidiennement, et sortaient ensemble, presque chaque jour, sur la moto. Ils aimaient fréquenter des plages et des lieux différents, et parfois, cherchaient des lieux un peu déserts, aussi, pour être seuls.
Un soir, il l’emmena sur une plage déserte. Ils avaient tout préparé et emporté avec eux pour un pic-nic à deux. Il avait senti, pendant le trajet, qu’elle se serrait d’avantage contre lui, sur la moto. Quand ils en descendirent, et enlevèrent les casques, il se tourna vers elle, la prit dans ses bras avec tendresse.
-Regarde, Vivy, ce coucher du soleil, quelle merveille !
-Oui, quel magnifique spectacle !
-Juste pour nous deux, hein ? Tu te rends compte ?
-Oui ! - Dit-elle, en se serrant contre lui et fixant le regard brun du jeune homme avec ses beaux yeux bleus.-Rien que pour nous !
-Je t’aime, Vivy ! Oh ! Comme je t’aime ! Si tu savais !- dit Yves, en prenant son visage dans ses mains, et en touchant de sa bouche, légèrement, les lèvres de sa partenaire.
-Je le sais, mon amour ! Je le sais très bien ! Je sais aussi combien tu essayes de te retenir, à chaque fois que tu es avec moi, et que tu me désires… je le sens, et je sais que c’est difficile, cela t’oblige à te contrôler beaucoup. Moi-même, je lutte pour me retenir, tant de fois, pour ne rien forcer… - Dit-elle. Puis elle correspondit à ce baiser en silence, avec douceur, tout en lui caressant les cheveux noirs qu’elle adorait. Elle le lui dit, en lui demandant :
- Yves, mon amour, ne coupe pas courts tes cheveux, s’il te plait, car ils te vont à merveille, longs. Je les adore comme çà !
Il répondit, tout bas, près de son oreille, en caressant son cou de ses lèvres, légèrement :
-D’accord, ma chérie ! Pour toi, je ne les couperai pas, promis ! Je ne changerai pas, pour toi !
Il releva la tête de nouveau, maintenant, et elle répéta, les yeux dans les siens, sans honte ni rougeur, sa déclaration d’amour, le regardant d’un air émotionné, heureuse :
-Oh ! Yves ! Moi aussi, je t’aime tellement ! Je t’adore, mon amour ! Mais tu n’as plus besoin de te retenir, maintenant, puisque nous savons que nous nous aimons vraiment !
- Cela veut-il dire que tu es prête à ce que nous nous appartenons, l’un à l’autre ? Es-tu protégée contre une grossesse ?  Je ne voudrais pas qu’il y ait la moindre gêne entre nous… Ma chérie ! Je sais bien, moi aussi, que tu m’aimes ! Tes yeux me le racontent à chaque fois que tu me regardes… Mon bel amour !- Dit-il, heureux de ce moment de vérité, où ils pouvaient, enfin, parler de ce qu’ils sentaient l’un envers l’autre, où ils n’avaient plus rien à cacher, ni à retenir.
-Oui, mon cœur ! J’ai commencé à me préparer et à prendre la pilule, quand j’ai compris qu’on s’aimait sérieusement, et j’escomptais justement qu’un jour, éventuellement, on puisse avoir envie de commencer nos rapports physiques… quand tu le voudras, Yves, mon chéri, je serai à toi. À toi seulement, mon amour ! - Elle dit tout cela si tendrement, le visage presque collé au sien, qu’il la serra un peu plus dans ses bras, les yeux humides, l’expression concentrée, sérieuse… Elle pouvait voir toute la passion retenue sur son visage.
- Vraiment, j’en meurs d’envie, Vivy !-Murmura-t-il, avec la bouche de nouveau effleurant son cou. -J’ai une énorme envie de faire l’amour avec toi ! Si tu veux, puisqu’on est seuls ici, on peut en profiter aujourd’hui ! Ma belle Princesse blonde !
-Moi aussi, j’en meurs d’envie, Yves ! Mon beau Prince au charme latin ! Que tu es beau et adorable ! Je me sens au Ciel avec toi !
- Ma belle chérie ! Je ne veux personne d’autre que toi, ma bien-aimée ! Ta présence et tes baisers sont mon Paradis ! Dis-moi de nouveau que tu m’aimes, que tu me désires, Vivy !
Cette fois, ce fut la bouche féminine qui avança vers les lèvres pleines, charnues et sensuelles de son amoureux, comme confirmation. Elle n’avait plus besoin de mots, pour se faire comprendre. Avec un baiser ardent, passionné, elle lui disait que oui.
Il se rendit compte, alors, qu’elle ne se retenait plus du tout, et multipliait ses baisers, ses caresses sur les cheveux masculins, sur son visage, tout en collant son corps à celui du jeune homme.
Il accepta, alors, ses gestes, naturellement, resserrant son étreinte avec fougue, correspondant de toute son âme à ces baisers qu’il avait eu la patience d’attendre, mais qui étaient si bons à échanger !… Il se sentait vraiment au Paradis en ce moment. Il se disait que rien de plus n’importait, puisqu’il serrait dans ses bras sa bien-aimée, que son sentiment d’amour passionné envers elle était totalement correspondu. Que pouvait-il désirer de plus ?
Lui aussi, il avait beaucoup souffert, pour des amours non correspondues, et ils s’étaient respectivement raconté tout. Il pouvait la comprendre mieux que personne. Il le lui avait même montré avec ses confidences, ses gestes doux, patients, son respect, sa gentillesse naturelle, ses regards tendres et émotionnés. Ils s’étaient sentis tout de suite comme des âmes jumelles…
Ils descendirent une petite colline jusqu’à la plage, pour s’asseoir  sur le sable, disposèrent une nappe avec des mets légers d’été et des boissons fraiches, puis restèrent là jusqu'à ce que la nuit tombe, et plus longtemps, encore, à échanger des baisers, et des caresses; à se jurer leur amour, enlacés, éperdument amoureux, et  à contempler la nuit de pleine lune, leur complice, et unique témoin de leurs étreintes et caresses passionnées, avec ses reflets argentés sur la mer… Un spectacle unique ! Leurs âmes chantaient en silence toutes les mélodies d’amour qu’il y avait au monde… Deux âmes jumelles s’étaient rencontrées, pour ne plus se quitter…Car la Vie, capricieuse, bénévole, leur accordait, en ce moment, une très belle deuxième chance… et ils ne se faisaient pas prier pour la vivre, ensemble, intensément.

FIN



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