segunda-feira, 26 de setembro de 2016

Requiem Pour Un Faux Ami - Lettre Ouverte

Je n'aurais jamais cru qu'un jour, je te détesterais... que le simple fait de voir tes photos sur le Face me donnerait la nausée...
Après m'avoir fait tant de mauvaises choses, qui étaient autant de signaux extérieurs de ton indifférence, ou de ta réjection, envers moi, que je m'entêtais, longtemps, à ne pas vouloir comprendre...
Aujourd'hui, tous ces petits faits dispers deviennent, pourtant, comme les pièces d'un puzzle, où je vois, finalement, que tu ne voulais, depuis longtemps, plus de moi, de mon amitié, de mes sentiments envers toi...
Aujourd'hui, c'est moi qui ne veux plus de ton amitié! Même si, un jour, tu décides de revenir en arrière!
Je n'aurais, non plus, jamais cru, quand je t'ai recherché partout, sur Internet, tout en me souvenant de tant de moments heureux passés ensemble, que ce serait moi-même qui, aujourd'hui, tirerais définitivement un trait, un gros trait, sur ce qui est resté de notre amitié... de tristes cendres... rien de plus!...
Aujourd'hui, j'ai plutôt envie de tout détruire, de ce qui me reste de toi: des cartes postales, des photos, des poèmes à toi, où je me suis inspirée, quelques fois, pour écrire les miens...
Aujourd'hui, je me rends compte que tu es devenu un monstre sans sentiments ni scrupules... Et nous n'avons plus rien, même, en commun! Puisque tu ne sais même pas écrire de la vraie poésie!
Tout ce qui me paraissait nous unir, aujourd'hui, cela même nous sépare!
Adieu!
Dans les textes que j'ai écrit, il y a quelques jours, je t'ai déjà déclaré mort, dans mon coeur, car je le sentais: je porte déjà ton deuil... Et je dois, à présent, suivre ma vie, cultiver d'autres amitiés, qui me semblent bien plus sincères! Le passé, où tu étais inclus, n'est plus que celà: du passé! On s'est croisés dans la Vie, mais tu n'as pas sû, ni voulu maintenir debout le pont de notre amitié sur le Fleuve de la Vie! Tu n'as pas sû mériter tout ce que je te donnais! Et tu restes, tombé sur le chemin, feuille morte, ou vague morte, sur le sable, parce que tu l'auras voulu ainsi! Oui, car ce n'est pas moi qui suis morte, même si c'est celà que tu crois: Je vis, je poursuis mon chemin vers l'Éternité, séparée, à jamais, de tous ceux qui, comme toi, ont prétendu m'abandonner dans la glacière de l'Oubli! Je suis vivante, heureuse, puisque, enfin, libérée de tout ce qui m'a longtemps fait tant de mal!
Adieu, à tout jamais!
Requiem pour celui que je croyais être mon ami!

Nely,
26 Septembre 2016

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