*« Une
histoire d’amour, c’est la chanson de l’Océan, les nuits d’été : un
souvenir qui doit durer l’éternité. » - Mireille Mathieu
DEUXIÈME CHANCE
Le soleil, sur la mer,
dessinait mille feux mêlés à l’onde…
Vivianne regardait ce
spectacle, couchée à plat ventre sur le sable, indifférente à la caresse chaude
que ce même soleil prodigalisait sur son dos, tandis que l’absorbaient de
tristes pensées.
Elle était venue, il y avait
deux ans, se rétablir en cette ville de la Méditerranée. Pour se fortifier,
changer d’air et de vie… Oublier ? Elle ne le croyait pas possible :
elle avait trop bonne mémoire, même si son cœur, son âme, ne saignaient plus
tellement… Elle pourrait dire qu’elle se sentait plutôt anesthésiée… Le temps
et les circonstances lui révèleraient peut-être un jour une autre réalité…
Devant elle, ce n’était pas
tellement la mer brillante qu’elle voyait, mais, surtout, des scènes passées,
dont elle avait été la triste héroïne…
Elle analysait le passé et en
concluait que ce qu’elle avait cru être de l’amour n’avait été qu’une illusion…
Laurent l’avait trompée, s’était servi d’elle, et l’avait rejetée, après… il
avait recommencé tout de suite avec une autre fille, à s’en servir comme d’un
jouet… Ceci lui avait été raconté par une de ses connaissances. La preuve était
là que ce garçon n’était qu’une sale fripouille, un être nocif, dont elle avait
bien fait de s’éloigner… Ce malotru avait eu le toupet de raconter aux gens des
mensonges à son égard. Et, un jour où, sortant du train pour se rendre dans une
autre petite ville, aux alentours de sa ville natale, afin d’y résoudre une
affaire personnelle, elle avait entendu quelqu’un l’appeler par son nom…
C’était lui, à une fenêtre du train. Elle l’avait dévisagé sérieusement, sans
enlever ses lunettes de soleil, et sans rien dire, puis s’était retournée sans
un mot. Toutefois, elle s’était sentie outrée par tant de culot ! Que lui
voulait-il encore ?
Elle s’était, heureusement,
déjà libérée de sa présence malsaine, quelques mois avant. Il lui avait, en
outre, causé beaucoup d’ennuis, puisqu’ elle avait su que la police le
cherchait par trafic de drogues, et qu’elle avait failli être sa complice
involontairement… Il lui avait même volé de l’argent et des objets personnels…
Tout cela appartenait
maintenant à un passé fini, classé, qui devrait se ranger dans l’oubli, mais
dont elle devrait tirer de bonnes leçons. Il lui faudrait, dorénavant, faire
plus d'attention aux gens qui s’approchaient d’elle. Ne pas accorder sa confiance
à n’importe qui. Presque personne ne savait où elle se trouvait, afin qu’elle
puisse, en paix, repartir à zéro.
Regardant sa montre, elle vit
qu’il était temps de s’en aller, car elle avait un rendez-vous…
Vite, elle se releva, remit, en
hâte, de l’ordre dans ses vêtements, en secoua le sable accroché. Comme elle
était en jeans avec une blouse légère, ce fut plus facile et elle remit dans
son sac le magazine qu’elle avait essayé de lire, mais n’avait pas pu, à cause
des mauvais souvenirs… Tant pis, elle le lirait quand elle pourrait ! Rien
ne pressait… Elle se mit en marche… Elle avait eu cette journée libre, le
bureau où elle travaillait étant fermé pour cause de jour férié…
Vivianne avait fait, récemment,
connaissance avec Yves, un jeune photographe freelancer, et ils s’étaient
beaucoup plu tous deux… étant encore sur ces gardes, elle avait pourtant senti
comme un « déjà vu » entre eux ! On aurait dit, en effet, en
parlant, qu’ils se connaissaient déjà, auparavant, de quelque part, comme dès
toujours… comme s’ils auraient été amis d’enfance, par exemple… c’était
étrange, mais agréable, car ils se sentaient très bien ensemble ! Ceci ne
lui était jamais arrivé avec personne d’autre avant…
Ils avaient marqué ce
rendez-vous sur l’un des bars de la plage, pour prendre un verre, puisqu’ ils
étaient devenus très vite de bons amis. Yves était un garçon sympathique, très
doux, sain… Très beau aussi, et même élégant, et moderne... l’appareil-photo toujours en bandoulière…
toujours prêt à capter la beauté et les choses intéressantes, là où il
allait…On verrait bien si cette récente rencontre deviendrait seulement une
amitié sérieuse, ou autre chose…
-Salut, Vivy !
-Salut, Yves !
Il était là, dejà, à quelques
mètres d’elle, venant à sa rencontre.
-Excuse-moi, Vivy ! - (Il
avait commencé à l’appeler ainsi, avec une certaine tendresse, depuis peu). -Si
je n’ai pas attendu plus, sur la chaussée de la promenade… C’est que j’ai
eu envie - comme toi, à ce que je constate - de me balader un peu par ici. -
Dit-il, en arrivant tout près.
Il ouvrit grand les bras, l’étreignit
tendrement. Ils s’embrassèrent sur les joues, comme deux amis de longue date.
-Veux-tu boire quelque chose,
ou bien manger ? J’ai une de ces faims, et une telle soif ! - Se
plaignit-il. – Tu vois, je viens direct de mon travail, je n’ai mangé qu’à midi
et demi, et il est cinq heures… je meurs de faim… -gémit-il, avec une moue
comique qui la fit sourire.
Il vit qu’elle souriait et fit
de même, tout en la regardant droit dans les yeux.
Elle se mit à réfléchir,
soudain que c’était çà, précisément, qu’elle appréciait dans la personnalité de
qui que ce soit : - Que les gens aient le courage de nous regarder
franchement, sans se dérober, les yeux dans les yeux. Là, il pouvait y avoir de
la vérité ; là, elle savait y lire, quand les gens étaient sincères… Mais
elle se rendait compte, maintenant, que ces pensées la distrayaient. Et que, si
elle voulait avoir toute son attention, et sa disponibilité, il fallait,
justement qu’elle lui en fasse de même...
Qu’elle ne pense à plus rien, ni plus personne qu’à eux deux, en ce
moment présent.
-Moi aussi, j’ai faim, et soif,
en plus ! Même si ça a été jour de congé pour moi ! On peut manger
quelque chose, bien sûr, mais ces bars de la plage sont un peu chers… tu tiens
à manger par ici, ou bien on va ailleurs ?
-Princesse : une autre
fois, nous irons ailleurs, si tu veux… J’ai trop faim pour attendre de chercher
plus loin ! Pour le moment, je préfère ce scénario magnifique, et même
magique, pour profiter de la belle présence de mon amie, la sirène !
- Oh, là, là ! Qu’est-ce
que tu dis ? Une sirène, moi ?
- Oui, arrivée des ondes, belle
comme une apparition d’Aphrodite, la déesse de l’Amour !- fit-il,
théâtralement…
-Yves, s’il te plait,
arrête ! Je n’aime pas qu’on me drague comme ça !- Protesta Vivianne.
-Mille excuses, ma belle !
Mais… je ne dragais pas, mon cœur ! - Dit il avec un grand sérieux, en
la regardant de plus près. -Je plaisantais, seulement… je ne recommencerai
plus, je te le promets ! C’est
pourtant vrai que tu es très belle, très séduisante ! Et que j’adore ta
compagnie !
-Ok ! Merci !- répondit-elle, en souriant,
vaincue.
Il la prit par l’une des mains,
et caressa son visage, de l’autre, tout en lui déviant des yeux une mèche
bouclée de ses longs cheveux blonds, puis il lui appliqua un baiser chaste et
doux sur le front.
-Allez, viens, ma
mignonne ! On y va !- murmura-t-il à son oreille.
Ils se dirigèrent, la main dans
la main, vers l’entrée du bar, et ils s’assirent les deux dans un coin
tranquille, mais d’où ils avaient une vue très bonne sur la mer bleue
scintillante, à quelques mètres. Ils n’avaient que deux ans de différence, lui
étant l’ainé, les deux presque dans la trentaine, et formaient un joli couple.
Ils restèrent là plus d’une
heure, partageant des plats légers et des boissons fraîches, car il faisait
déjà chaud, en ce début du mois de Juin, puis ils en ressortirent.
- Aimerais-tu faire un tour
avec moi, en moto ?- Demanda Yves, la tenant par un bras, gentiment.
-Tu es venu en moto ?-
S’étonna Vivianne.
-Oui ! Dis, est-ce que tu
veux ? Moi, j’avoue que j’ai rudement envie de faire un tour avec toi…
-Oh, oui !
J’adorerais ! Ça fait longtemps que je n’ai pas ce plaisir !- dit
elle en rougissant un peu, ce qu’il remarqua au passage.
-Eh, bien, viens donc ! -
dit-il, resserrant un tout petit peu sa main autour du bras féminin, avec
douceur, mine de rien, mais elle s’en était aperçue et le regarda dans les
yeux, avec une tendresse visible, et beaucoup d’admiration : Il était si
beau, si gentil avec elle, si attirant !
Ses cheveux noirs à demi longs,
lisses et fins, venaient sur son cou et sur son visage halé, sa barbe noire,
légère, pointait un rien de sa peau, et ses yeux bruns ne riaient pas, en ce
moment… ils avaient en eux une expression de tendresse, aussi, d’expectative.
Il avait envie de l’emporter avec lui sur sa moto, et même d’être d’avantage de
temps avec elle… Mais il ne savait pas si elle se rendait bien compte de ce qui
lui arrivait… Toutefois, il avait aussi remarqué qu’elle ne s’était esquivée à
aucun de ses gestes de tendresse. Il l’avait touchée, caressée, serrée contre
lui, il lui avait parlé avec une infinie douceur, et elle avait tout accepté.
II avait senti en elle une certaine carence affective. Lui-même, il se sentait
étrangement attiré par cette belle jeune fille. Il commençait à sentir autre
chose plus forte qu’une simple amitié, et il avait une envie folle de la
prendre, tout le temps, dans ses bras, de l’embrasser, de l’aimer, même… Il
savait que leurs yeux parlaient en silence de ce que sentaient leurs cœurs…
mais il la respectait et ne voulait rien faire qu’elle ne fut d’accord.
Il sortit, cependant, son portable de sa
poche, et avec un clin d’œil malin, le prépara pour une photo, prit,
soudainement, la jeune fille par la taille, la rapprochant de lui, et, les
visages presque collés, regardant tous deux vers le portable dans sa main
droite, ayant la mer comme cadre derrière eux, sourirent, pour fixer ce moment
heureux.
-Pourquoi me fais-tu ces choses
là, Yves ? demanda-elle, prise au dépourvu, mais avec un sourire.
- Pourquoi ? Eh bien,
devine, si tu peux : c’est peut-être parce que tu es méchante, laide, que
je ne suis pas bien avec toi, ou bien, parce que tu ne me plais pas, que j’ai
envie de t’oublier… tu as le choix !-Dit-il, feignant un grand sérieux,
puis faisant une tête de clown, et provocant son rire, ce qu’il prétendait,
justement, pour les détendre tous deux un peu.
-Cette photo, je la mettrai sur
mon mural du Face, si tu veux…- reprit-il.
- Je ne sais pas si c’est très
prudent… -elle hésita.
-Ok, alors, je la garde pour
nous deux, seulement… je te l’envoie sur ton portable ? Ou par l’email… je
te l’envoie par message privé, tu la copies et tu la gardes?…
-Oui, bien sur, si tu veux
bien… j’aimerais l’avoir, moi aussi !
Il avait escompté d’avance
qu’elle voudrait faire ce tour, et avait apporté un deuxième casque pour elle,
le lui tendit. Elle lui en fit la remarque et il répondit, en clignant un
œil :
- Un homme averti en vaut bien
deux, d’accord ?
Elle prit le casque, en
souriant, le mit. Ils montèrent tous deux sur la moto.
Alors, elle se serra contre
lui, en s’agrippant à ses reins. Il lui caressa les mains, en pensant :
« C’est ça, ma chérie ! »
Mais il ne dit plus rien et démarra. Ce fut une très belle promenade,
après laquelle il la ramena chez elle, et en prit congé, tout en la serrant
fortement dans ses bras, avec une paire de baisers chastes sur les joues. Pas
besoin de parler, car leurs yeux se disaient tout : le plaisir d’être
ensemble, de tout partager honnêtement, l’attraction et la tendresse qu’ils
sentaient l’un envers l’autre, et qu’ils laissaient grandir sans se presser,
naturellement…
Le temps passa… l’Été battait
son plein… ils se rencontraient maintenant quotidiennement, et sortaient
ensemble, presque chaque jour, sur la moto. Ils aimaient fréquenter des plages
et des lieux différents, et parfois, cherchaient des lieux un peu déserts,
aussi, pour être seuls.
Un soir, il l’emmena sur une
plage déserte. Ils avaient tout préparé et emporté avec eux pour un pic-nic à
deux. Il avait senti, pendant le trajet, qu’elle se serrait d’avantage contre
lui, sur la moto. Quand ils en descendirent, et enlevèrent les casques, il se
tourna vers elle, la prit dans ses bras avec tendresse.
-Regarde, Vivy, ce coucher du
soleil, quelle merveille !
-Oui, quel magnifique
spectacle !
-Juste pour nous deux,
hein ? Tu te rends compte ?
-Oui ! - Dit-elle, en se
serrant contre lui et fixant le regard brun du jeune homme avec ses beaux yeux
bleus.-Rien que pour nous !
-Je t’aime, Vivy !
Oh ! Comme je t’aime ! Si tu savais !- dit Yves, en prenant son
visage dans ses mains, et en touchant de sa bouche, légèrement, les lèvres de
sa partenaire.
-Je le sais, mon amour !
Je le sais très bien ! Je sais aussi combien tu essayes de te retenir, à
chaque fois que tu es avec moi, et que tu me désires… je le sens, et je sais
que c’est difficile, cela t’oblige à te contrôler beaucoup. Moi-même, je lutte
pour me retenir, tant de fois, pour ne rien forcer… - Dit-elle. Puis elle correspondit
à ce baiser en silence, avec douceur, tout en lui caressant les cheveux noirs
qu’elle adorait. Elle le lui dit, en lui demandant :
- Yves, mon amour, ne coupe pas
courts tes cheveux, s’il te plait, car ils te vont à merveille, longs. Je les
adore comme çà !
Il répondit, tout bas, près de
son oreille, en caressant son cou de ses lèvres, légèrement :
-D’accord, ma chérie !
Pour toi, je ne les couperai pas, promis ! Je ne changerai pas, pour
toi !
Il releva la tête de nouveau,
maintenant, et elle répéta, les yeux dans les siens, sans honte ni rougeur, sa
déclaration d’amour, le regardant d’un air émotionné, heureuse :
-Oh ! Yves ! Moi
aussi, je t’aime tellement ! Je t’adore, mon amour ! Mais tu n’as
plus besoin de te retenir, maintenant, puisque nous savons que nous nous aimons
vraiment !
- Cela veut-il dire que tu es
prête à ce que nous nous appartenons, l’un à l’autre ? Es-tu protégée
contre une grossesse ? Je ne
voudrais pas qu’il y ait la moindre gêne entre nous… Ma chérie ! Je sais
bien, moi aussi, que tu m’aimes ! Tes yeux me le racontent à chaque fois
que tu me regardes… Mon bel amour !- Dit-il, heureux de ce moment de
vérité, où ils pouvaient, enfin, parler de ce qu’ils sentaient l’un envers
l’autre, où ils n’avaient plus rien à cacher, ni à retenir.
-Oui, mon cœur ! J’ai
commencé à me préparer et à prendre la pilule, quand j’ai compris qu’on
s’aimait sérieusement, et j’escomptais justement qu’un jour, éventuellement, on
puisse avoir envie de commencer nos rapports physiques… quand tu le voudras,
Yves, mon chéri, je serai à toi. À toi seulement, mon amour ! - Elle dit
tout cela si tendrement, le visage presque collé au sien, qu’il la serra un peu
plus dans ses bras, les yeux humides, l’expression concentrée, sérieuse… Elle
pouvait voir toute la passion retenue sur son visage.
- Vraiment, j’en meurs d’envie,
Vivy !-Murmura-t-il, avec la bouche de nouveau effleurant son cou. -J’ai
une énorme envie de faire l’amour avec toi ! Si tu veux, puisqu’on est
seuls ici, on peut en profiter aujourd’hui ! Ma belle Princesse
blonde !
-Moi aussi, j’en meurs d’envie,
Yves ! Mon beau Prince au charme latin ! Que tu es beau et
adorable ! Je me sens au Ciel avec toi !
- Ma belle chérie ! Je ne
veux personne d’autre que toi, ma bien-aimée ! Ta présence et tes baisers
sont mon Paradis ! Dis-moi de nouveau que tu m’aimes, que tu me désires,
Vivy !
Cette fois, ce fut la bouche
féminine qui avança vers les lèvres pleines, charnues et sensuelles de son
amoureux, comme confirmation. Elle n’avait plus besoin de mots, pour se faire
comprendre. Avec un baiser ardent, passionné, elle lui disait que oui.
Il se rendit compte, alors,
qu’elle ne se retenait plus du tout, et multipliait ses baisers, ses caresses
sur les cheveux masculins, sur son visage, tout en collant son corps à celui du
jeune homme.
Il accepta, alors, ses gestes,
naturellement, resserrant son étreinte avec fougue, correspondant de toute son
âme à ces baisers qu’il avait eu la patience d’attendre, mais qui étaient si
bons à échanger !… Il se sentait vraiment au Paradis en ce moment. Il se
disait que rien de plus n’importait, puisqu’il serrait dans ses bras sa
bien-aimée, que son sentiment d’amour passionné envers elle était totalement
correspondu. Que pouvait-il désirer de plus ?
Lui aussi, il avait beaucoup
souffert, pour des amours non correspondues, et ils s’étaient respectivement
raconté tout. Il pouvait la comprendre mieux que personne. Il le lui avait même
montré avec ses confidences, ses gestes doux, patients, son respect, sa
gentillesse naturelle, ses regards tendres et émotionnés. Ils s’étaient sentis
tout de suite comme des âmes jumelles…
Ils descendirent une petite
colline jusqu’à la plage, pour s’asseoir
sur le sable, disposèrent une nappe avec des mets légers d’été et des
boissons fraiches, puis restèrent là jusqu'à ce que la nuit tombe, et plus
longtemps, encore, à échanger des baisers, et des caresses; à se jurer leur
amour, enlacés, éperdument amoureux, et
à contempler la nuit de pleine lune, leur complice, et unique témoin de
leurs étreintes et caresses passionnées, avec ses reflets argentés sur la mer…
Un spectacle unique ! Leurs âmes chantaient en silence toutes les mélodies
d’amour qu’il y avait au monde… Deux âmes jumelles s’étaient rencontrées, pour
ne plus se quitter…Car la Vie, capricieuse, bénévole, leur accordait, en ce
moment, une très belle deuxième chance… et ils ne se faisaient pas prier pour
la vivre, ensemble, intensément.
FIN
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